Fréquences brutes
pour un manifeste écoesthétique #1
PROLONGATION JUSQU’AU 4 JUIN
exposition du 6 avril au 14 mai 2023
Galerie Christian Berst Art Brut / The bridge,
3-5 passage des Gravilliers, 75003 Paris
Vernissage le jeudi 6 avril de 18 h à 21 heures
christianberst.com
Basserode, Julius Bockelt, Charley Case, Philippe Deloison, Fernand Desmoulin, Jean-Luc Favero, Xie Hong, Hamish Karrkarrhba, André Hemelrijk, Arthur Lambert, Anaïs Lelièvre, José Lepiez, Sandra Lorenzi, Myriam Mechita, Paul Nabulumo Namarijnmak, Daniaux & Pigot, Isabelle Perú, Olivier Raud, Yuichi Saito, Erik Samakh, Lia Anne T, Vladimir Skoda, Wiktoria, Henriette Zéphir et mère Nature.
Tout est énergie, vibrations et fréquences. Y compris pour les œuvres d’art, leurs images et leur exposition. Fréquences brutes explore cette réalité méconnue et sous-estimée. Sur le mode du cabinet d’amateur et du laboratoire de l’alchimiste, elle rassemble des œuvres d’art aborigène, des créations de la nature minérale et végétale, d’art brut et d’art contemporains occidental.
La réalité des fréquences et des énergies de l’art reste inexpliquée et invisibilisée car peu conscientisée et pratiquée. Probablement du fait qu’elle est difficilement quantifiable et mesurable par nos sens et nos technologies actuelles. Ne dit-on pas aussi que l’humain aurait perdu, voire inhibé certaines de ses capacités sensorielles du fait d’une bifurcation croissante de la nature. Si bien que notre rapport au monde n’est plus sur ces longueurs d’ondes.
Il n’en fût pas toujours ainsi. Notamment dans les cultures racines et l’art dit « premier » qui se sont élaborées dans un rapport symbiotique à la nature et à l’environnement. C’est également le cas de l’art brut, qui n’est pas assujetti aux conventions et aux filtres culturels dominants, ni à certains principes de rationalité.
Ces formes d’art offrent un accès plus direct à ces réalités fréquentielles et à cet invisible de la création que l’altérité mentale laisse affleurer. D’où leur évidence, leur justesse intrinsèque, leur force et leur énergie particulière. Ainsi que leur magie et la fascination qu’elles exercent sur un public toujours plus nombreux.
Reconsidérérer l’art dit brut sous l’angle vibratoire et fréquentiel tout en élargissant son spectre permet de dévoiler une dimension essentielle de l’art : celle de son énergétique cosmologique. Une fois prise en compte la réalité des fréquences et des énergies, un tout autre paysage de l’art et de la création se dévoile. D’autres dimensions apparaissent et se déploient.
L’exploration de ce paysage est la motivation première du Musée de l’Invisible, dont le projet Fréquences brutes est un jalon important du parcours. Elle participe d’un nouveau cycle d’expositions associé à un projet de recherche scientifique et esthétique à portée transdisciplinaire et transhistorique, dont elle est en quelque sorte la maquette.
C’est pourquoi cette première proposition rassemble quatre types d’œuvres : des œuvres d’art brut, des œuvres d’art premiers (art aborigène d’Australie), des œuvres d’artistes contemporains occidentaux, et des créations de la nature minérale, végétale et animale.
Elle a aussi pour fil d’Ariane celui de l’Invisible des cultures du même nom qui relie ce qui est de l’ordre de la médiumnité avec les perceptions extrasensorielles et la métagnomie métapsychique ; de l’animisme et du rapport aux esprits, voire de la magie et de la mantique. Ceci dans une approche plus exotérique qu’ésotérique, puisqu’il est plus question ici de dévoiler et de redonner accès à ces dimensions, que de persévérer à les occulter par ignorance ou condescendance.
L’une des hypothèses de cette recherche est que les dimensions fréquentielles et énergétiques sont l’une des clefs d’une réalité bioculturelle quantique méconnue, propice à une nouvelle approche écoesthétique de l’art et des activités humaines.
Encore faut-il le vivre pour s’en rendre compte. C’est pourquoi l’exposition a une dimension expérimentale sur le mode du cabinet d’amateur et du laboratoire de l’alchimiste. Le visiteur y est invité à se laisser œuvrer par les œuvres à travers l’énergétique de leurs fréquences. Pour mieux les capter il est préconisé de simplement se laisser aller à l’intuition et à la contemplation méditative, en prenant plus le temps qu’à l’habitude, d’interagir avec elles. A cet effet, des assises sont prévues pour se poser devant les œuvres qui sont accrochées plus bas qu’à la normale.
Les ressentis et les émotions pourront être inattendus et parfois même assez marqués, sans manquer d’être subtils. Le double défi de l’exposition étant à la fois de rendre perceptible et d’harmoniser les champs de force générés par les œuvres.
Car l’enjeu fréquentiel, vibratoire et énergétique n’est pas seulement de ressentir et de révéler. Il engage à fluidifier et à équilibrer, c’est-à-dire à soigner par la synchronisation et l’harmonisation de la multitude des fréquences auxquelles nous sommes exposés.
C’est aussi l’enjeu de cette exposition collective qui revendique une priorité : la reconnexion à la nature, celle des choses et de nous-même, par l’expérience des œuvres d’art. Ceci, à un moment où la surconnexion numérique permanente et globale parachève une disruption dévastatrice : celle de l’humain à l’égard de ses environnements extérieurs et intérieurs.
Un enjeu de soin dans la mesure où l’art joue ici plus que jamais son rôle premier de prophylaxie, autant pour celui qui réalise l’œuvre que celui qui la reçoit. Pour un manifeste écoesthétique à dimension énergétique et réparatrice.
Commissariat : Pascal Pique, Le Musée de l’Invisible
L’exposition Fréquences brutes participe d’un projet de recherche dans le cadre d’un doctorat en sciences de l’art/esthétique à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, institut ACTE 397. Elle fait suite aux expositions Energéïa, Géométries de l’Invisible et Art & méditation et au colloque « art, Invisible & nature, pour une écoesthétique énergétique et réparatrice ».
Vladimir Skoda, Olivier Raud
Isabelle Peru
Julius Bockelt, Xie Hong, Yuichi Saito
détails Julius Bockelt et Yuichi Saito
Henriette Zéphir, Fernand Desmoulin, Philippe Deloison, Arthur Lambert
détails Henriette Zéphir et Fernand Desmoulin
Arthur Lambert, André Hemelrijk, Paul Nabulumo Namarijnmak, Hamish Karrkarrhba, Erik Samakh, Charley Case, Jean-Luc Favero, José Lepiez
Arthur Lambert et André Hemelrijk
Paul Nabulumo Namarijnmak
Erik Samakh, Charley Case, Jean-Luc Favero
Jean-Luc Favero et Erik Samakh
Basserode, Myriam Mechita, Anaïs Lelièvre
Myriam Mechita et Basserode
Magali Daniaux & Cédric Pigot, Sandra Lorenzi
Anaïs Lelièvre et Sandra Lorenzi
Wiktoria
Wiktoria
Olivier Raud et Fougère
Lia Anne T
Vladimir Skoda, Olivier Raud
Olivier Raud