L’arbre cosmique
une exposition biodynamique
de Olivier Raud
Le Musée de l’Invisible
Exposition permanente ouverte toute l’année
11 route de Monségur, 65700 Lahitte-Toupière
Visites accompagnées sur rdv
contacter pascalpique01@gmail.com / 0663620065
« L’arbre cosmique » est une œuvre créée par Olivier Raud spécialement pour Le festival les Nuits des forêts 2023 *. C’est aussi le titre d’une exposition qui s’est étendues depuis à d’autres propositions de l’artiste qui ont été mise en place depuis 2021.
L’œuvre principale consiste en un parcours de sept arbres associés à sept métaux et à sept planètes, où Olivier Raud revisite la mythologie de l’arbre cosmique que l’on retrouve dans nombre de cultures et de civilisations.
Cette proposition a été inspirée par les travaux du fondateur de la bio-dynamie Rudolf Steiner et des développements qu’en a conçu Maria Thun.
Olivier Raud précise : “j’ai imaginé une œuvre expérientielle qui offre aux visiteurs, la possibilité, avec sa propre sensibilité, de ressentir en soi, ces influences immatérielles et cosmiques portées par le cycle même de la vie sur terre et dans l’univers.”
La visite se déroule sous la forme d’un parcours de contact à l’arbre où le visiteur est invité à expérimenter l’interraction entre sept essences d’arbres, sept métaux ou minéraux et sept planètes.
sept essences d’arbres
érable, genévrier, noisetier, charme, merisier, chêne, tilleul
sept métaux ou minéraux
étain, cinabre, or, plomb, argent, fer, cuivre
et sept planètes
jupiter, mercure, soleil, saturne, lune, mars, vénus
Une exposition biodynamique
Avec la série des sept triangulations arbre/métal/planète qui forment une œuvre en tant que telle, chaque arbre devient une sculpture à part entière. Notamment par le fait que l’artiste leur a associé différents objets issus de matières représentant les métaux ou les minéraux symboliques des planètes.
Ces objets/matières sont pour l’essentiel constitués de matériaux de récupération trouvés sur place. Dont un vieille rateleuse andaineuse qui servait à empiler le foin, avant d’avoir été abandonnée en bordure de l’ancien champs de maïs où à lieu une partie de l’exposition, il y a plusieurs décennies.
Extraite des broussailles, la machine recyclée en élément de sculpture a été apposée à un grand chêne avec différents ustensiles retrouvés dans les greniers de la maison de l’ancienne ferme dont des vieilles chaines martelées à la forge ou une faux démembrée.
Le parcours des sept arbres est ponctué d’autres œuvres de Olivier Raud dont une nouvelle proposition avec sept tranches d’arbres associés à sept métaux et à sept jours/planètes. L’ensemble suspendu au balcon du pigeonnier figure une sorte de semainier de reconnexion cosmique à activer quotidiennement. A chaque jour sa son arbre, sa planète et son métal.
On peut parler ici d’écoart et de bio-dynamie à plus d’un titre. Tout d’abord parce qu’une attention particulière a été portée au réemploi de matériaux et à une économie de moyens ainsi qu’à une intégration à l’environnement dans une forme de collaboration avec le vivant. Cette exposition est aussi clairement bio-dynamique dans la mesure où elle développe et assume la mission cosmique que Steiner imputait autant à l’art, en tant que qu’investigation spirituelle supra-sensible et organique qu’à l’agriculture.
L’arbre cosmique un mythe transculturel et transhitorique
La mythologie de l’arbre cosmique ou de l’arbre monde se retrouve dans nombre de cultures de la planète. Elle a pour dénominateur commun la symbolique mais aussi la pratique de la connexion entre la terre et le ciel. L’arbre cosmique faisant jonction entre les dimensions souterraines et chtoniennes, terrestre et aériennes et célestes.
C’est le frêne Yggdrasil dans la mythologie nordique dont les branches se développent dans les cieux et les racines mènent aux enfers.
Toujours au nord on retrouve l’arbre cosmique dans les cultures chamaniques de Sibérie comme chez les Yakoutes où il se nomme Aal Luuk Mas. Il aide les chamans à passer dans les outres-mondes.
Pour les peuples semi-nomade Samoyèdes, il s’agit d’un jeune bouleau qui s’élève jusqu’au ciel et conduit au centre du monde. Il se trouve sur une île aux neuf mers et le jeune chaman apprenti peut apercevoir les ancêtres à son sommet.`
En Mésopotamie l’arbre cosmique ou arbre monde se nomme Kiskanu, il est le repère de la divinité Ea qui règne sur les profondeurs terrestres, océaniques et interstellaires. On le retrouve aussi en Chine, chez les peuples Mayas, Maoris ou Huni-Kuin en Amazonie avec la Samaouma qui régit la vie sociale et spirituelle.
Axis mundi / L’axe du monde
Appelé aussi « Axis Mundi », c’est-à-dire « axe du monde », dans certaines cultures l’arbre cosmique peut aussi relier les différentes parties de l’univers.
L’arbre de vie de la Kabbale hébraïque en donne une très bonne représentation. Sa géométrie symétrique déploie de part et d’autre d’un axe central invisible un réseau d’interconnexion reliant 10 cercles qui sont les 10 Sephirots désignant chacun une force créatrice émanant de l’énergie universelle.
C’est l’activation des Sephirots qui permet à cette énergie de descendre dans l’arbre pour faire son office chez les humains avant de remonter dans le cosmos. Cette énergie étant aussi assimilée à la lumière.
Curieusement, on retrouve cette structure dans des peintures aborigènes d’Australie alors qu’il semble peu probable que les aborigènes aient lu la Kabbale.
Certaines représentations associent ce système de circulation au corps humains et à ses centres énergétiques que l’on nomme les chakras. En particulier dans les traditions orientales dont l’une des figures tutélaires, le Bouddha est considéré comme un axe du monde. N’a-t-il pas reçu l’illumination sous un arbre, le ficus ?
Le Bouddha est aussi l’une des représentations où le corps humain est identifié à l’arbre, tendance qui va se développer et se confirmer jusqu’à ce que l’humain remplace progressivement le végétal en tant qu’axe du monde.
Du mythe à la réalité
Mais que nous disent plus précisément ces récits ? Leur réalité anthropologique et énergétique nous interroge.
Qu’en est-il véritablement de cette connexion terre/ciel ? Quelle réalité historique recouvre t-elle ? Est-elle réèlement opérante, ou s’agit-il d’une forme de mystification pour exercer un pouvoir sur les autres humains ? Et comment considérer ces cultures aujourd’hui à l’heure où nous devons réinventer notre propre culture de l’arbre ?
Au sujet de ces mythes, la majeur partie des esprits rationnels d’aujourd’hui parleront de croyance ou de superstitions d’un point de vue condescendant et autorisé. Le point de vue d’une rationalité moderne, scientifique, réductrice et désenchantée au double sens anthropologique et psychologique du terme.
Ces épisodes et leurs récits sont d’ailleurs la plupart du temps relatés comme de belles histoires sans que l’on aborde leurs aspects pratiques, notamment à travers la dimension énergétique.
Si l’on commence à mieux comprendre comment et pourquoi, d’un point de vue historique, ces mythologies sont aussi largement partagées sur la planète, à des époques et sous des latitudes aussi différentes, la dimension pratique et énergétique, c’est-à-dire la réalité effective de leurs contenus échappe encore largement.
Une histoire à redécouvrir
Ces mythologies sont importantes à reconsidérer et à plusieurs niveaux. Tout d’abord parce qu’elles correspondent à un moment de l’histoire humaine où l’arbre et sapiens-sapiens vont en quelque sorte s’accompagner mutuellement pour se répandre plus largement sur la planète, du moins à partir de l’hémisphère nord après les dernières glaciations, c’est-à-dire à partir de – 14 000/ – 12 000 ans.
L’une des hypothèses avance que le motif et la pratique de l’arbre cosmique se seraient d’abord développée au Proche Orient (Anatolie/Mésopotamie ou actuelle Turquie et Syrie) au début du néolithique vers -12 000 ans. C’est aussi le début d’une période de mise en place d’un climat plus tempéré à l’échelle de la planète propice au développement du chêne, du hêtre et du pin.
Le motif et la pratique de l’arbre cosmique se seraient alors déployés à partir de ce foyer sur le reste de l’Europe de l’ouest et de l’est mais aussi dans la sphére asiatique et amérindienne en même temps que la culture chamanique.
D’un point de vue anthropologique et culturel, la sacralité se serait alors déplacée de l’animal à l’arbre. Il est vrai que l’art dit « préhistorique » des grottes ornées du paléolithique montre essentiellement des représentations animales. Il n’y que très peu de place pour le végétal voire même l’humain dans l’art pariétal. Mais l’arbre cosmique/axe du monde va lui aussi progressivement être remplacé par l’humain lui-même qui va progressivement s’ériger en centralité.
Replanter l’arbre qui est en nous
Ces approches historique, anthropologique et scientifique sont précieuses car elles nous permettent de mieux comprendre la genèse et l’évolution du motif de l’arbre cosmique. Encore qu’il ne s’agisse que d’hypothèse. Mais elles représentent aussi un obstacle épistémologique à une approche pratique et énergétique du phénomène qui fait encore largement défaut aujourd’hui. Du moins dans notre culture telle qu’elle est pratiquée actuellement
Car pour l’heure ces approches, ne nous permettent pas de rentrer plus profondément dans les vécus cognitif, physiologiques et psychologiques concernés. La plupart du temps elles les éludent et les repoussent. Ce qui est aussi le lot d’une tendance de notre culture occidentale moderne qui repose sur les dimensions visuelles, textuelles et conceptuelles au détriment des dimension énergétique.
C’est pourquoi il est important de replanter l’arbre qui est en nous. Pas seulement d’un point de vue mythologique et iconologique mais aussi et surtout d’un point de vue concret et pratique. Ce qui passe nécessairement par l’énergétique. C’est par exemple ce qu’a maintenu la culture alchimique à travers la figure de l’arbre de vie qui se développe à la fin du moyen-âge.
L’art est un bon moyen pour compenser cette carence. Tous les arts, qu’ils soient plastiques et visuels, mais aussi textuels et sonores comme la poésie ou la musique Cela concerne aussi les arts dits énergétique comme le taichi chuan et le qi qong. Ou les arts de la méditation jusqu’à certaines pratiques de soins comme le Shirin yoku japonais et la Sylvothérapie. Voire les arts de la vision et de la divination.
La double proposition d’Olivier et du Musée de l’Invisible participe de cette dynamique en puisant aux sources de la biodynamie et des visions de Rudolph Steiner qui lui aussi a été artiste, philosophe et architecte.
L’arbre cosmique et la biodynamie
Des millénaires après l’apparition de l’arbre cosmique, Rudoplh Steiner, le créateur de l’anthroposophie et de la bio-dynamie, participe de sa résurgence. Steiner en revisite et en dévoile certains principes de fonctionnement en rappelant que l’arbre est indissociable des planètes.
C’est ce qu’il traduit dans la conception même du Goethaneum, le siège de l’anthroposophie construit à Dornach, à côte de Bâle en Suisse, au début des années 20.
Il s’agit d’une architecture dont les colonnes qui soutiennent deux coupoles sont réalisées en sept essences d’arbres différentes représentent les planètes tout en traduisant et en transmettant leurs influences.
Pour Steiner le couplage arbre/planète permet de se raccorder et de s’harmoniser avec les forces créatrices. C’est pourquoi il a développé la culture des sept métaux dans leur correspondance aux sept planètes qui est au cœur de l’anthroposophie.
Dans son ouvrage intitulé « arbres, bois et planètes », Maria Thun, la créatrice du « calendrier des semailles » disparue en 2012, développe et applique les fondements de la bio-dynamie que Steiner énonce dans sa fameuse lettre aux agriculteurs de 1924.
Dans cette lettre liée qui est un recueil de conférences, il conseille par exemple aux forestiers qui doivent planter des chênes de prendre connaissance des rythmes de la planète Mars, et des rythmes de Saturne pour les conifères.
« Ou bien si vous avez à faire des plantations de conifères où les forces de Saturne jouent un si grand rôle, elles donneront tout autre chose selon que vous planterez vos conifères en période de Saturne ascendant, comme on dit, ou à un autre moment. Et celui qui voit clair en la matière, celui-là peut dire sans se tromper si les choses ont été faites pour quelqu’un qui comprenait ou non ces rapports de forces. » Rudolph Steiner
L’arbre : une « exvagination » de la terre
Dans son ouvrage, Maria Thun précise comment la tripartition souterrain/terrestre/céleste fonctionne à travers l’arbre. Et comment l’humain peut se positionner dans ce faisceau d’interactions.
Pour cela elle reprend les propos de Steiner et sa vision de l’arbre comme « exvagination » de la terre :
« Rudolphe Steiner explique aux agriculteurs que les arbres sont de la terre « exvaginée ». Il parle de liquides vivifiés qui circulent dans la terre et les nomme « sève de la terre ». Il semble qu’il s’agisse de l’élément terre avec ses forces de vie qui agit dans cette sève. En montant dans l’arbre, cette sève devient plus « chimique » et laisse les minéraux mourir dans le bois. Nous ressentons ici l’élément eau dans son activité de dissolution et de liaison. La partie liquide parvient en montant dans les feuilles, y rencontre les forces de l’air et de la lumière et est ainsi revivifiée. Dans cette assimilation, l’élément lumière-air devient actif. Les influences des étoiles, absorbées grâce à cette ouverture à l’environnement, se transmettent au cambium (écorce intérieure du bois). De là, elles forment années après années, le sol nutritif cosmique pour une nouvelle croissance « de la plante annuelle ».
Appliquer la loi des astres
Toute la vie Maria Thun jusqu’à sa disparition en 2022 a consisté à préciser ces interactions par l’observation et la pratique.
Tout d’abord à partir des savoirs ancestraux et de certaines traditions. Comme celle de charpenterie artisanale : « dans la formation artisanale, les menuisiers apprenaient exactement quel jour de l’hiver ou des nuits saintes il fallait abattre les arbres pour les différentes parties de la maison. Les activités artisanales étaient des actes sacrés et chacun respectait les lois de la corporation transmise oralement de génération en génération. »
Elle précise que : « Selon le moment cosmique auquel on abat l’arbre, le bois utilisé en ébénisterie soit durera des siècles, soit, au contraire, sera attaqué par les parasites. Ainsi, par exemple, l’apiculteur qui mettait ses abeilles dans les arbres choisissait les arbres dans lesquels il voulait creuser une ruche pour ses abeilles en écoutant leur résonance. De même pour la construction d’instruments de musique, il est important que le bois ait la capacité de résonner. Dans le Faust de Goethe, l’archange dit : le soleil résonne sans fin. ».
Elle indique également que l’arbre et les plantes sont soumis non seulement aux cycles jour/nuit du soleil et de la lune mais que les autres planètes et les astres influent sur leur pousse et leurs propriétés.
Maria Thun précise aussi que les modalités de perception et d’action de ces rythmes planétaires ou stellaire ont évolué dans le temps et que les dates ou périodes pratiquées à une époque ne sont plus forcément valides de nos jours. Notamment du fait du décalage de la position du soleil d’un degré tous les 75 ans.
C’est pourquoi le premier travail consiste à établir des observation conjointes des végétaux et des configurations astrales pour en établir des calendriers. Cela a été le grand apport de Maria Thun avec la mise au point de son calendrier des semailles traduit en 18 langues, jusqu’à sa disparition en 2012. Il est rassurant de voir que certains forestiers contemporains développent ces travaux d’une manière scientifique avec les nouvelles technologies qui permettent de recueillir des données concrètes. Comme le chercheur suisse Ernst Zürcher qui est en pointe dans ces domaines (cf son livre « L’arbre du visible à l’invisible chez Actes sud).
Gouter les arbres, les minéraux et les planètes
La proposition de Olivier Raud associée au contact à l’arbre que propose le Musée de l’Invisible à Lahitte-Toupière pour la visite revient à littéralement goûter les arbres, les métaux/minéraux et les planètes.
Dans sa lettre aux agriculteur Steiner évoque cette dimension gustative en leur disant : « Car si vos abricots ou vos prunes ont un goût délicat, ce goût leur vient, comme aux fleurs la couleur, de l’élément cosmique qui est monté jusque dans le fruit. Dans une pomme c’est effectivement Jupiter que vous mangez, dans une prune, c’est saturne ».
Le contact à l’arbre pratiqué ici permet concrètement de déployer et d’observer certaines sensations très particulières. Cette pratique consiste d’abord à se mettre face à l’arbre les pieds joints. Puis à regarder l’arbre de haut en bas pour bien prendre sa mesure tout en le saluant. Il s’agit ensuite d’apposer les mains sur le tronc ou d’en saisir les branches avant de fermer les yeux en respirant trois à quatre fois profondément. Comme dans une respiration de nettoyage et de relaxation que l’on pratique en début de méditation. Puis à se laisser aller aux sensations, aux impressions, voir même aux visions, notamment de couleurs qui peuvent advenir.
Cette méthode reprend le protocole utilisé par l’arbologue Pierre Capelle qui participe aux activités du Musée de l’Invisible depuis ses débuts (cf. « Socio-mythologies de l’arbre, voyage entre ciel et terre, de Pierre Capelle et Michel Boccara, coédité par les Editions du temps présent et le Musée de l’Invisible).
Pour renouveler la mission cosmique de l’art
Nombre de philosophe disent aujourd’hui que l’humain aurait perdu son rapport à la terre et au cosmos. Et que ce serait là l’une des causes essentielles aux problématiques environnementales, climatiques, sociétales et psychologiques actuelles.
Rudolph Steiner fait ce constat dès le début du XXe siècle en pointant le tournant matérialiste qu’a pris une humanité qui s’est déspiritualisée en se détachant de la nature, du vivant, et du cosmos.
Steiner n’a eu de cesse de relever les stigmates et les symptômes de cette situation tout en travaillant à la solutionner. Son diagnostic appelle à créer une nouvelle « science spirituelle » en se reconnectant aux sources du vivant avec l’anthroposophie que d’aucuns considèrent comme une religion, voire une secte.
Retrouver à la fois la terre et le cosmos est la tâche essentielle que Steiner assigne à l’art et à l’agriculture, deux pratiques connexes pour reconnecter l’humain avec lui-même et avec le vivant à travers les éléments cosmique et une nouvelle cosmogonie qu’il développe à travers l’anthroposophie.
La vision de l’art de Rudolph Steiner est intimement liée à celle qu’il a de l’agriculture et de la bio-dynamie qui est aussi une forme d’application de la dimension spirituelle que le philosophe dit mystique incombe à la création artistique.
La reconnexion à la triangulation végétal/minéral/planètes étant le dénominateur commun de ces démarches. Encore faut-il pour l’activer se rouvrir à des perceptions sensibles et suprasensibles. Ce à quoi l’art et les arbres peuvent nous aider. C’est ce que proposent Olivier Raud et le Musée de l’Invisible à Lahitte-Toupière.
Pascal Pique, Le Musée de l’Invisible
- Les Nuits des Forêts ont eu lieu du 9 au 18 juin, partout en France métropolitaine, en Guyane et à la Réunion ! Pensées comme une invitation à (re)découvrir la forêt proche de chez toi, les Nuits des Forêts œuvrent à sensibiliser les citoyens à l’importance des forêts. Pendant 10 jours, le festival permet d’aller à la rencontre de celles et ceux qui contribuent à l’entretien et la protection des forêts, et de se reconnecter à la nature de manière sensible à l’occasion de spectacles, expositions d’œuvres et autres expériences atypiques et immersives, de jour comme de nuit.