L’atelier des visions
cycle de conférences-ateliers performatives
à l’Institut Métapsychique International, Paris
2024 – 2025
atelier n°2
Bernard Blancan
Hasard et divination
le samedi 9 novembre 2024 de 14 h à 18 h
51, rue de l’Aqueduc – 75010-Paris M°Louis-Blanc ou Stalingrad
Inscription / réservations :
https://www.metapsychique.org/event/atelier-n2-eau-et-conscience-bernard-blancan-2/
Bernard Blancan, est artiste de cinéma, acteur et metteur en scène mais aussi chercheur en psychokinèse. Il explore une forme de « conscience universelle » à partir de laquelle il parvient à générer des informations sur le présent, le passé et le futur en effectuant des mesures et en collaborant avec le hasard.
Son aventure avec le psi débute en 2006 suite à la découverte du père qu’il n’a pas connu. Un père sourcier qui lui mets les baguettes entre les mains et lui fait découvrir que lui aussi a le fluide. Ce qui se traduit par un don de barreur de feu et de guérisseur. Depuis, Bernard Blancan ne cesse de vouloir comprendre comment cela fonctionne. Pendant dix ans il a fait des expériences de psychokinèse classiques avec l’Institut métapsychique où il a expérimenté et constaté comment l’esprit pouvait agir sur la matière à distance.
Ensuite il a axé son travail sur la mise au point d’une théorie (La règle du jeu) qui montre un lien universel, non-local et atemporel avec les informations psychophysiques de toute personne, à un moment donné, dans le passé, le présent ou le futur. Si bien qu’il en arrive au point où selon lui, c’est « le système du hasard » lui-même qui est le médium. Son activité artistique participe de cette recherche notamment à travers la réalisation du court-métrage « Manigances » en 2019
Pour cet atelier, Bernard Blancan propose le scénario suivant :
“Nous commencerons par un petit exposé sur l’équilibre instable de la baguette de sourcier et la recherche sur plan. Nous explorerons toutes les formes du hasard, du bruit de la mesure (mesures trop faibles pour être acceptables) à l’aléatoire et aux synchronicités. Nous envisagerons les conditions idéales pour évoluer dans ces milieux fragiles : comment calmer ce mental qui ferme bien des portes de l’intuition et de la créativité. Nous évoquerons également les liens entre démarche artistique et recherche scientifique.Ensuite, nous testerons différents moyens de divination connus et inconnus et nous en inventerons. On connaît un peu les courbes de données connectées aux activités psychophysiologiques de personnes. Nous tenterons l’expérience de courbes à main levée. Prévoir crayons et grand cahier.”
Cet atelier débutera à 14 heures. Il se déroulera en deux temps avec une première partie sous forme de conférence discussion avec Pascal Pique du Musée de l’Invisible suivie d’une pose avant la partie atelier jusqu’à 18 h.
atelier n°1
lancement avec Philippe Deloison
le samedi 4 octobre 2024 de 14 h à 18 h
51, rue de l’Aqueduc – 75010-Paris M°Louis-Blanc ou Stalingrad
Inscription / réservations :
https://www.metapsychique.org/event/conference-atelier-de-pascal-pique-et-philippe-deloison-latelier-des-visions-05-10/
“L’atelier des visions” est un projet de collaboration entre le Musée de l’Invisible et l’Institut Métapsychique International à Paris qui permet de constater, de participer, voire d’étudier, des processus de création artistique associés à des vécus visionnaires associés à des phénomènes psi. Le psi est un terme utilisé par les sciences métapsychiques pour décrire des phénomènes mettant en jeu une interaction entre le psychisme et son environnement.
Les conférences-atelier ont lieu tous les mois et demi pendant une année à l’Institut Métapsychique International à Paris. Elles se déroulent en deux temps : un premier temps de présentation de l’artiste de 60 mn sous forme d’une courte conférence suivie d’un atelier de 2 h sur une proposition de l’artiste. Elles sont ouvertes à toutes et à tous sur inscription contre participation. Ce cycle de conférences-ateliers expérimentales est associé à un projet d’exposition intitulé « Dess(t)ins visionnaires » au centre d’art contemporain Polaris à Istres en 2025. Il prolonge la conférence “art & médiumnités” qui a eu lieu à l’IMI le 23 mars 2024.
Art, Invisible, médiumnité et psi
Si les rapports entre l’art et l’Invisible à travers la médiumnité et le psi on fait l’objet d’un début de réévaluation historique, l’économie visionnaire créatrice est encore peu étudiée et reste sous-évaluée. Nombre de questions subsistes quant à la genèse des visions et à leur rôle dans l’imagerie de l’art.
De quelle nature et de quelle provenance sont les visions et leurs images ? Proviennent-elles du seul fait des mécanismes de la conscience ou de l’inconscience localisés dans le cerveau et souvent identifiée à l’imaginaire ? Ou relèvent-elles d’une phénoménologie plus étendue faisant intervenir une extériorité non localisée à l’humain et à son espace-temps ?
Le phénomène visionnaire
C’est ce que laisse supposer l’art visionnaire spirite qui s’établit sur une médiation avec les esprits, ainsi que des formes de l’au-delà et de la survivance post mortem. Cette approche fonde également les systèmes visionnaires de nombreuses cultures de l’Invisible natives à travers l’histoire et la géographie planétaire.
Pour autant le phénomène visionnaire ne semble pas se limiter à la médiation d’esprits ou d’entités post-humaine, voire non humaines, pourvoyeuses de visions. L’élargissement de la question issue des conceptions du « psi » dans les sciences métapsychiques, ou de « non humain » en anthropologie et en philosophie, permet de d’envisager d’autres phénoménologies. Que l’on peut aussi constater dans certains processus créatifs à l’œuvre dans l’art visionnaire. Plus précisément à travers des phénomènes de synchronicité ou de hasard objectif, voire de précognition, de vision à distance ou de psychokinèse, qui font l’objet d’études scientifiques qui en attestent la réalité à travers des effets patents de l’esprit sur la manière, sans pour autant les expliquer.
Créativité et émergence visionnaire
Dans ce panorama, la création artistique apparaît conjointement comme un champ d’apparition, d’expression, mais aussi d’expérimentation des phénomènes associés à l’émergence visionnaires. Ce sont leurs différentes modalités qui sont rapportées et commentées en conférence, mais aussi vécues et expérimentées en atelier, pour être étudiées à travers « l’atelier des visons ». Tout en posant la question de l’interprétation de ces visions, de leur imagerie. Ainsi que de leur usage dans les différents domaines de la culture contemporaine ou traditionnelle, qu’elle soit scientifique et universitaire, populaire ou vernaculaire.
L’un des attendus de cet atelier est de voir en quoi la double approche de l’art par les vécus psi, et des phénomènes psi par la création artistique, permet de formuler de nouvelles perspectives sur la question des images, de la conscience non localisée et de la créativité. En proposant le cas échéant des représentations, voire des modélisations du phénomène visionnaire, à partir d’une approche métapsychique élargie, pour en dresser une sorte de paysage.
Un atelier de création et de recherche
Cet atelier participe d’une recherche universitaire dans le cadre d’un doctorat en sciences de l’art/esthétique, sur les rapports entre la créativité artistique et les vécus visionnaires. En particulier sur les conditions d’émergences des visions qui transcendent nos conceptions et nos dimensions actuelles de l’image, jusqu’à prendre d’autres formes de perceptions que visuelles (auditives, corporelles, olfactives), pour intervenir dans le processus artistique et faire œuvre ou image.
L’atelier des visions, est constitué d’une programmation de conférences-ateliers performatives, est aussi envisagé dans la perspective d’une exposition à double dimension artistique et métapsychique en 2025. Ainsi que d’une participation à une journée d’étude au Centre Pompidou à Paris.
Le phénomène visionnaire, les artistes et l’IMI
L’art, les artistes et les œuvres ont tenu une place importante dans l’histoire et les activités de l’Institut Métapsychique International. Notamment avec Augustin Lesage qui a fait l’objet d’une recherche expérimentale de la part du docteur Osty. L’IMI a été créé en 1919 par Charles Richet, un médecin ayant reçu le Prix Nobel de médecine, pour étudier les phénomènes paranormaux de manière scientifique. Un numéro de la revue parapsychique intitulé « art et occultisme » a été publié en 1953. Pour son centenaire l’IMI a réalisé une exposition intitulée « L’au-delà incarné, médiumnité, art et métapsychique ». Ce qui concerne plutôt des artistes historiques alors que le phénomène visionnaire est toujours actif aujourd’hui pour de nouvelles générations d’artistes. Cet atelier s’inscrit dans cette continuité en l’actualisant à travers des vécus visionnaires et artistique contemporains.
Les approches du musée de l’Invisible
Le Musée de l’Invisible a été créé en 2012. Il s’intéresse aux phénomènes visionnaires vécus par les artistes et à leur matérialisation sous la forme d’œuvre d’arts. Il constitue aussi le laboratoire d’une recherche universitaire en sciences de l’art/esthétique à Paris 1 Panthéon Sorbonne dans le cadre d’un doctorat intitulé « Art, Invisible et Nature : pour une écoesthétique énergétique et réparatrice ». Le Musée de l’Invisible aborde le phénomène visionnaire d’un point de vue transhistorique et transculturel. Notamment à travers des expositions, des conférences et des ateliers. (Astralis à l’espace culturel Louis Vuitton à Paris 2014, L’arbre visionnaire, au centre d’art contemporain de Lacoux en 2014, Les visionnaires à Paris en 2019, ou plus récemment Fréquences brutes en 2023 et prochainement Dess(t)ins visionnaires au centre d’art Polaris à Istres à l’automne 2025).
Déroulement des ateliers
« L’atelier des visions » prend la forme d’une programmation sur 2024/2025 de conférences-ateliers performatives. Les intervenants sont des artistes ou autres ayant eu des vécus psi avérés à dimension visionnaire ayant influé dans un processus créatif. Chaque atelier se déroule en deux temps : une conférence de l’artiste présentant son art et ses vécus psi, suivie d’un d’atelier performatif proposant au public de participer à une expérience à dimension visionnaire et créative. L’atelier existe également de manière permanente sous la forme d’un fil internet ouverts aux adhérents et chercheurs de l’IMI qui permet de revenir sur les événements, les faits et les œuvres pour un donner des analyses et interprétations. Une captation vidéo peut participer du programme comme élément de restitution et de recherche.
Organisation
La programmation est établie conjointement par le Musée de l’Invisible et l AIMI, l’assosciation des Amis de l’Institut Métapsychique International. Un ou plusieurs chercheurs de l’IMI suivent où analysent les rendus d’ateliers pour un donner une lecture métapsychique à dimension scientifique. Les conférences ateliers sont ouverts à tous les publics sur inscription. Ils ont lieu sur une demi-journée les samedis, selon la fréquence d’une date tous les mois et demi à deux mois à partir de septembre 2024. Ils sont animés par Pascal Pique du Musée de l’Invisible associé à une personne de l’IMI. Une participation financière du public permet d’assurer les frais de déplacement, d’organisation et de certains matériel et d’honoraires pour les artistes. Les participants pourront être invités à amener leur propre matériel. Ces ateliers peuvent être délocalisés ou réalisés en partenariat.
Les artistes intervenants
Philippe Deloison
. Philippe Deloison est ancien joailler de la place Vandôme et peintre médiumnique. Il pratique également la méditation zazen de manière assidue et produit des formes de psychokinèse avec des tables bougeantes. Il réalise également des « photographies médiumniques » ainsi que des ateliers d’écriture et de dessin automatique. Ses visions, dont certaines remontent à l’enfance se traduisent sous différentes formes de perception qu’il traduit en dessin, peintures ou sculptures.
Bernard Blancan
. Bernard Blancan est comédien, acteur de cinéma et chercheur en remote viewing ou vision à distance. Suite à la découverte tardive d’une capacité de sourcellerie, il explore une forme de « conscience » universelle en la mesurant de manière scientifique. C’est-à-dire avec un système de mesures reproductibles. En dehors de tout système de « croyance », il s’intéresse en particulier à la triangulation hasard/temps/conscience avec un atelier où le public jouera le premier rôle.
Marion Laval-Jeantet
. Marion Laval-Jeantet est à la fois artiste, professeure des Universités (Ecole des arts de la Sorbonne), chercheuse en anthropologie, et descendante d’une pratique chamanique corse à travers le mazzerisme. Dont les dimensions visionnaires interviennent directement dans sa pratique créatrice et lui dictant des œuvres à réaliser. En particulier pour celles dotées d’une vocation réparatrice à l’égard de problématiques individuelles, collectives ou environnementales.
Sandra Lorenzi
. Sandra Lorenzi est une poétesse artiste qui pratiques les dimensions visionnaires pour ses écrits et ses œuvres visuelles (dessins, peintures, installations). Enseignante à l’Ecole des beaux-arts d’Annecy, elle expérimente un enseignement et une pédagogie des dimensions psi qui connaissent un regain d’intérêt important chez les jeunes générations. Tout en développant des modalités de création reprenant des pratiques médiumniques ayant eu cours dans sa famille pour générer du texte ou des images de connexion et de transmission, souvent à forte dimension symbolique.
Stéphane Besnard
. Stéphane Besnard vient de prendre sa retraite de policier municipal dans la petite ville de Serres dans les Hautes-Alpes. Suite à la disparition d’un enfant, il a développé des facultés de perception de phénomènes psi associés à des accès visionnaires. Cela se traduit par la réalisation de dessins automatiques dans l’obscurité, de photographie médiumnique, ou d’un talent d’écrivain à travers l’écriture de quatre livres. Alors qu’il n’avait aucune appétence ni formation artistique ou littéraire étant atteint d’une forme lourde de dyslexie.
Olivier Raud
. Olivier Raud est designeur énergétique et artiste qui travaille avec les ressources de la biodynamie et de la polarité électromagnétique naturelle. Notamment celle des arbres et du bois. Ses réalisations de mobilier, d’habitat, d’objets sont réputées produire, ou participer à des états modifiés de conscience propices à des accès visionnaire. Lui-même ayant eu plusieurs visions déterminantes qui guident littéralement la poursuite de sa création et de ses réalisations.
Aurélie Dubois
. Aurélie Dubois est une artiste qui a participé à plusieurs expositions du Musée de l’Invisible, dont Les visionnaires avec des dessins de visions. Sa pratique artistique et sa vie viennent de connaître une évolution significative à la suite d’une métanoïa. C’est-à-dire un changement existentiel profond suite à un vécu spirituel visionnaire, intense et bouleversant. Ce qui semble correspondre à une forme de palier dans l’évolution du vécu visionnaire, a donné lieu à l’apparition des nouvelles représentations participant de la figuration d’un paysage du psi.
Myriam Mechita
. Myriam Mechita réalise des dessins, des peintures ou des sculptures sous la dictée de visions assez précises et dessinées auxquelles elle a accès « naturellement » où dans la cadre de pratiques visionnaires associées (chamanisme amérindien, hypnose, travail avec les pierres). Elle fait partie des artistes qui conscientisent et décrivent assez bien le phénomène visionnaire et ses paysages. Et le rapport qu’une artiste peut entretenir à ces dimensions, pas tant pour générer des visions, que pour les canaliser et parfois même les apaiser. Tant cela peut être éprouvant.
Jean-Luc Leguay
Jean-Luc Leguay est une maître enlumineur initié par un moine ermite franciscain qui lui a transmis les arcanes d’une pratique de l’enluminure remontant au VIIIe siècle. La géométrie sacrée figure parmi les enseignements qu’il a reçu. Il s’agit de la géométrie du nombre, de la spirale et du rectangle d’or. Mais au-delà des formes, des symboles et des axiomes, c’est d‘une phénoménologie de la lumière et de la vibration dont il semble question. Les images et les œuvres qui en résultent pouvant avoir une réelle efficience à travers des phénomènes, des perceptions ou des vécus inhabituels. Aussi bien dans le temps de réalisation que dans le moment de la réception et de la contemplation de l’œuvre. C’est cette double expérience que Jean-Luc Leguay propose de partager pendant sa conférence atelier à travers des exercices de dessins sur le papier ou dans l’espace.
Calendrier
. conf 1 : samedi 5 octobre 2024, 14 h – 18 h : lancement avec Philippe Deloison
. conf 2 : samedi 9 novembre 2024, 14 h – 18 h : Bernard Blancan
. conf 3 : samedi 11 janvier 2025, 14 h – 18 h :
. conf 4 : samedi 1er mars 2025, 14 h – 18 h :
. conf 5 : samedi 12 avril 2025, 14 h – 18 h :
. conf 6 : samedi 24 mai 2025, 14 h – 18 h :
. conf 7 : samedi 5 juillet 2025, 14 h – 18 h :
. conf 8 : Samedi 27 septembre 2025, 14 h – 18 h :
. conf 9 : Samedi 1er novembre 2025, 14 h – 18 h
(les noms des intervenants 2025 seront précisés fin 2024)
Ateliers délocalisés
Aix-en-Provence et Istres, février/mars 2025 avec deux workshop du Musée de l’Invisible à L’ESAAIXet au centre d’art Polaris à Istres, en vue de l’exposition « Dess(t)ins visionnaires ».
En hommage à Michèle Riffard
et à ses fleurs de l’Invisible …
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